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c’était bien
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La paroisse vient de renouer avec la journée mondiale de prière.
Préparée cette année par les femmes chrétiennes de Palestine et portée par un groupe de 6 paroissiennes, elle a réuni 22 personnes catholiques et protestantes au temple de Villeneuve et s’est terminée par un temps d’échange convivial autour de thé à la menthe accompagné de dates, figues, amandes, abricots et d’excellentes pâtisseries.
Les uns et les autres s’étaient mis sur leur 31, très chic belles toilettes mais aussi un peu choc, des détails incongrus sur les tenues. C’était aussi un peu voulu comme une soirée cabaret qui sort de l’ordinaire. Des sketches, des histoires, des jeux, des chansons, de la méditation, la soirée fut riche de ce que les uns et les autres avaient apporté afin de contribuer au bon déroulement de la fête.
Et ce fut un joyeux moment dans un beau cadre éclairé par de nombreux bougeoirs.
A renouveler… quand l’Église fête la bonne humeur.
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Villeneuve-sur-Lot le 26 Janvier dernier…
Une soirée chaleureuse animée par le pasteur Basil ZOUMA, Secrétaire Général du DEFAP, Service Protestant de Mission.Le « Bistrot-Débats », c’est une nouvelle formule : autour d’un verre, on se retrouve pour réfléchir, débattre, échanger sur un thème particulier.
L’ingérence fonctionne à tous les niveaux :
INGERENCE DANS LA FAMILLE : on insiste sur la communication, le respect de l’intimité de chacun, et surtout l’ECOUTE. Parfois l’ingérence est légitime pour préserver l’équilibre de la famille.
INGERENCE DANS LA PAROISSE : attention aux manipulations… S’agit-il d’une curiosité ou d’un réel mouvement vers l’autre ?Suivi d’une réflexion sur notre entraide paroissiale.
INGERENCE DANS L’EGLISE : Alors, soyons attentifs à l’AUTRE dans les cultes et les réunions paroissiales. L’ECOUTE est primordiale, surtout dans la prise de parole.« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »… Poser un acte, bien sûr, mais ne pas faire à l’autre ce que nous ne voudrions pas qu’on nous fasse.
INGERENCE DANS LE MONDE :
Qui définit les besoins ? C’est une demande ? Ou bien c’est nous qui indiquons quels sont les besoins ? C’est important, car cela entraîne la répercussion sur l’aide à donner.
Alors qu’il est indispensable de réfléchir à l’EFFICACITE, à la DUREE, à l’EDUCATION et à l’ENSEIGNEMENT.
MISSION DU DEFAP : ici tout repose sur LE PARTENARIAT avec le pays concerné, ce n’est pas une aide téléguidée. Pour une bonne analyse de la situation, il faut aller sur place, car l’échange permet un équilibre entre donner et recevoir. Il n’est pas bon que l’HUMAIN soit seul. Qui est le prochain ? C’est aussi à moi d’être le prochain.
EN CONCLUSION : une soirée riche en partage dans une ambiance détendue, conviviale et amicale, une bonne occasion pour resserrer encore les liens entre les paroissiens. Et surtout, le moment d’apprendre précisément l’action du DEFAP…
Merci à Basil ZOUMA pour l’animation de cette soirée, la précision des informations reçues, et son écoute attentive des participants.
Bénédicte de BONNECHOSE
Cette année ceux sont les chrétiens du Burkina Faso qui ont préparé l’événement en retenant le thème de l’amour de Dieu et du prochain.
2 temps forts ont rythmé cette semaine.
D’abord une célébration oecuménique à l’église St Sernin d’Eysses. Nous étions une soixantaine, catholiques, protestants Assemblée de Dieu et protestants réformés. Liturgie et prédication ont fait référence à l’amour de Dieu et du prochain dans le souci d’une approche commune et de gestes de solidarité à mettre en œuvre.
Symboliquement une calebasse, dont l’eau a été versée aux représentants des Eglises, a souligné l’importance du geste d’accueil en terre africaine.
Chacune et chacun est reparti avec un bouquet aux couleurs du drapeau du Burkina Faso vert jaune rouge.
Un beau moment de partage et de communion autour d’un thème d’actualité.
Et puis un second rendez-vous était proposé au temple de l’Église protestante unie (nous étions une petite vingtaine), un échange autour de nos déclarations-confessions de foi respectives.
L’occasion d’apprendre à se connaître à l’examen de nos convictions exprimées dans ces déclarations de foi. Nous nous retrouvons dans l’expression d’une foi commune cependant certaines formulations dogmatiques (la Trinité, le rapport aux Ecritures, la formulation de la foi…) montent des lectures et des compréhensions différentes.
Ce fut une soirée enrichissante à renouveler.
O Déaux
ah, si seulement les femmes des mages étaient parties à la suite de l’étoile! la face du monde en aurait peut-être été changée!
c’est cette aventure que nous avons partagée au temple de Villeneuve le samedi 24 décembre: les mages dans les nuages, Hérode, de la réalité, aux antipodes, la vendeuse d’ambre et d’encens, du commerce n’avait pas perdu le sens, mais ce qui a donné au texte, son âme, c’est la présence de ces dames.
Nous avons ri, souri, prié aussi et partagé avec plaisir, vin chaud et appel-pies à la sortie. Merci à tous pour cette belle veillée de Noël
Quel plaisir que cette fête d’automne :
au culte, la Samaritaine a largement inspiré nos deux Pasteurs, nos Monitrices et les enfants.
L’apéritif coloré et plein de surprises, le repas préparé et servi toujours avec la même gentillesse (même si nous avions oublié nos couverts!)
et une comédie musicale « les chocolatines » concoctée et présentée par le groupe «Patousseuls »:
nous étions nombreux à profiter de cette journée à Castelmoron dimanche 1er octobre.
Le 2 juilllet, c’était fête d’été à Clairac
Un culte très vivant suivant le parcours d’Elie, conduits par Olivier Déaux et Andrew Rossiter, et une profession de foi «communautaire».
Décidément la fête d’été à Clairac est «the place to be», tout Clairac sait bien que le 1er dimanche de juillet, c’est moules-frites à volonté. Etaient-ils attirés par l’apéro toujours si bien concocté par les Castelmoronnais, les moules-frites réputées de Sylvaine et André, melons et salade verte et fromage obligés, glace et salade de fruit de Villeneuve ?
En tous cas ils étaient là, et nous avons tous passé un très bon moment, en se réjouissant que nos fêtes soient partagées par toute la vallée du Lot.
Dimanche 28 mai, Les enfants de l’école biblique avaient décoré le temple de Castelmoron avec un grand et bel arbre symbolisant la vie et le temple était quasi plein quand le vent se mit à souffler… apportant l’eau, les ondes qui nous relient, le mouvement, les vibrations, la vie, la liberté, la joie…
Paloma Serrante a été baptisée, puis ce fut le tour de Sana Pénilla et celui d’Andréa Dalmolin qui ont demandé leur baptême puis de Candice El Basri qui a demandé la confirmation de son baptême ! Toute l’assemblée était heureuse de les accompagner et de vivre avec elles ces signes de l’amour inconditionnel de Dieu pour tous !
Pour clôturer le culte, les catéchumènes (entrainant Olivier, leur pasteur) nous ont offert une chorégraphie qu’elles avaient créée sur le chant « une flamme en moi réchauffe mon cœur !» et leur famille avaient préparé un sympathique apéritif !
C’était Pentecôte 2023 . Merci pour ce temps fort et vivifiant !
Célébrer la vie comme un don de Dieu. Les intervenants de différentes religions étaient tous d’accord que la vie est quelque chose « de reçu », qui nous vient de loin. « Un cadeau de Dieu » disait le juif. Le bouddhiste, n’ayant pas une croyance en un être suprême, disait que pour lui aussi la vie nous traverse et que chaque être humain a plusieurs vies dans un cycle de réincarnation.
Le thème de plusieurs vies a été repris par plusieurs personnes autour de la table. « Il existe une vie avant d’être croyant », idée exprimée aussi bien par les musulmans que par le pasteur évangélique, qui a ajouté que le chrétien connait une nouvelle naissance en devenant chrétien. Il ajoute qu’il existe, bien entendu, une troisième vie, celle de l’éternité.
Mais comment célébrer cette vie?
Pour beaucoup il était question de rites. Les rites de passage: de la circoncision, du baptême de l’enfant et puis de la confirmation, du baptême de l’adulte, du bar-mitsva,… Le rite du mariage marque la continuité de la vie pour que la vie soit donnée, crée et offerte. Alors est venue la question de la fragilité de la vie. La fragilité de la vie de la création avec des crises écologiques, industrielles, des guerres et des désastres naturels. Comment célébrer face à notre incertitude pour l’avenir de notre planète et de nous-mêmes? C’est de ne jamais perdre de vue que nous venons de Dieu, d’un père créateur et aimant qui nous prend dans son amour et dans sa vie. Pour le musulman, il s’agit de respecter les cinq prières par jour, de faire preuve de générosité, de faire le pèlerinage au moins une fois dans la vie. Le juif nous parlait du respect aussi, du respect des commandements de Dieu, non pas pour en être esclave mais comme autant de signes placés sur notre chemin. Pour les catholiques c’est l’engagement dans la vie de l’Église, qui est « le lieu où fleurit la vie de l’Esprit ».
Face aux questions des participants dans la salle le débat était joyeux et profond.
Un dernier mot. Plusieurs participants se sont exprimés ainsi: « Au-delà de la question qui nous réunit ce soir, vous voir tous à la même table, discuter ensemble, s’écouter mutuellement, nous donne de l’espoir pour l’avenir de notre monde ».
Andrew Rossiter